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Voici
résumés les supers bons plans de notre première grande
boucle en Amérique du Sud (janvier à juin 2001).
Voir carte. Faute de temps, je n'ai pas encore exploité l'ensemble
des notes de ce premier voyage. Un peu de patience et cette page devrait
donc s'étoffer.
Je
me suis permis de manière suggestive de noter les endroits ou nous
avons dormis / manger / visiter / passer un moment... ce classement
s'entend de la façon suivante:
(bof) = à éviter, mauvais, on n'a pas aimé...
(+/-) = à la rigueur, limite, faute de mieux...
(+) = correcte, bien, on a aimé...
(++) = à voir, à faire, super, on a bien aimé...
(+++) = génial, à ne pas manquer, on a adoré...
Les sites, restos, hôtels... sans annotation sont des lieux que
nous n'avons pas "réellement testés". L'info vous
est donc donnée à titre indicatif. A vous d'aller voir ce
que ça vaut.
Pour
les musées voir aussi le cahier de Nath.
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Loja (+):
Vous avez envie de lire en espagnol?
Libreria Academia (++). Juan Jose Peña y 10 de agosto. La
meilleure de tout le pays (mais ici les librairies sont rares): guides
de voyages, beaux livres de photos sur le pays, romans… (espagnol
et anglais).
Une petite faim?
Vous en avez marre des cantines populaires et des sandwiches avalés
vite fait.
-Resto Jose Antonio (+++). Calle 20 de Agosto, 1546. (dans une
galerie commerciale). Excellente cuisine française. Un chateaubriand,
une vraie mousse au chocolat, pas de problème, c’est là
que vous trouverez et nul part ailleurs. Et en plus le patron est sympa
et se fera un plaisir de venir discuter avec ses clients français.
Cuenca (+):
C’est le berceau du fameux chapeau «Panama». Ici vous
trouverez les maîtres chapeliers. Le moment ou jamais de vous acheter
un beau souvenir mais attention les plus fins peuvent atteindre plus de
us$600...
Où manger:
-Resto végétarien El Paraiso (+++). Tomás, 975.
On vous recommande la coupe El Paraiso (salade de fruit, yaourt, glace)
énorme mais une fois commencée on ne peut plus s’arrêter!
Cantine populaire, très prisée des autochtones.
Pour les musées voir
aussi le cahier de Nath.
Quito (+/-):
La capitale. Pauvre, bruyante et sale. On n’a pas trop aimé.
C’est pourtant de là que se prépare une expédition
en jungle. Si vous voulez comme nous tenter de passer au Pérou
puis au Brésil par les petits rios (Rio Napo depuis Coca ou depuis
Loja, voir si la voie navigable est ouverte maintenant) vous devrez aller
faire un tour dans les ambassades pour obtenir les autorisations nécessaires
(avec le Pérou, il est obligatoire de faire une lettre pour obtenir
l’autorisation de rentrer sur le territoire).
Pour le logement vous avez 2 options: la ville nouvelle ou la vieille
ville, de toute façon bon réseau de bus et ce n’est
pas si grand que ça! Toutefois la vieille ville (près de
la gare routière) est bien glauque le soir.
De très bonnes infos:
-Asso. South America Explorer Club (+++). Jose Washingthon, 311. Tel/fax
22-52-28.
Pour connaître les bons plans «pas trop touristes» sur
toute l’Amérique du Sud, cette asso d’origine américaine
passe de bonnes infos même si l’on n’est pas membre! Ce
n’est pas l’office du tourisme les infos sont résolument
orientées aventure! Le réseau info se fait entre autre avec
des renseignements communiqués par les membres voyageurs.
Une gourmandise?
-Pâtisserie Nido de Abeja (+++). 9 de Octubre, 473 (angle Roca)
Les mousses de fruits, les gâteaux au chocolat, les tartes…
On ne sait que choisir, présentation appétissante, très
propre. On est au standard de qualité européen, appréciable
pour remettre un estomac d’aplomb, prix en conséquences...
Baños (++):
Petite ville très touristique. Incontournable pour ses paysages
mais il parait que le volcan a fait des siennes et que les thermes, les
routes et les jolies maisons ont bien souffert cette année.
-Ballade en bicyclette jusqu’à Puyo (+++) (environ
70 km), superbes paysages qui vous emporte à la limite de la jungle.
Sur la routes, différentes haltes aventures pour reprendre son
souffle. Cascades, tarabita (panier suspendu traversant un canyon), pont
suspendu… Possible aussi en moto pour les amateurs.
Otavalo (+):
Le marché réputé d’Otavalo est devenu un peu
trop touristique à notre goût. On y trouve encore quelques
beaux produits mais il faut bien chercher.
- Poncho. Sr. Jose Carlos de la Torre (+++). Sector Central de Carabuela,
Casa n°550. (en dehors d’Otavalo). M. de la Torre (un charmant
vieux monsieur) tisse des ponchos en laine depuis toujours, puis les teint
de ce bleu si particulier aux indiens Otavalos. Chaque pièce est
unique et la qualité exceptionnelle. Le prix ? +/- 100 US$ cela
dépend de la taille, du point, de la teinture (naturelle!, il faut
aller faire la ceuillette des plantes)… et un poncho c’est pour
la vie. Mais il n’y a pratiquement pas de stock. Votre poncho est
fait sur commande et il faudra l’attendre entre 1 semaine et 1 mois...
pour ceux qui ne sont pas pressés.
Où manger:
-Resto Café de Paris (+). Modesto 5-69 (et Morales). Patron
original et sympa. C’est un «franchute» perdu ici. Il
fait son tour en salle pour voir si tout ce passe bien, fait un peu son
cirque, met l’ambiance, raconte des conneries. Bonne cuisine française
copieuse, toutefois il ne faut pas être pressé, logique puisque
le chef fait le clown, mais vous êtes en vacances non?
Coca (bof):
-Possibilité de passer de l’Equateur au Pérou
par le Rio Napo. Un bateau 1 fois par semaine le jeudi matin (ça
peu changer! avant c’était le lundi, bien se renseigner) jusqu’à
la frontière (un bon hamac est indispensable), puis pour continuer
un bateau tous les 15 jours pour rejoindre Iquitos. Là c’est
l’aventure, pas l’ombre d’un touriste! Le coin est le domaine
réservé des compagnies pétrolières et les
avants postes de la guérilla colombienne. (Nous
contacter par mail pour plus d’infos ou Asso S. A. Exp. à
Quito).
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