Je me suis permis de manière suggestive de noter les endroits ou nous avons dormis / manger / visiter / passer un moment... ce classement s'entend de la façon suivante:
(bof) = à éviter, mauvais, on n'a pas aimé...
(+/-) = à la rigueur, limite, faute de mieux...
(+) = correcte, bien, on a aimé...
(++) = à voir, à faire, super, on a bien aimé...
(+++) = génial, à ne pas manquer, on a adoré...
Les sites, restos, hôtels... sans annotation sont des lieux que nous n'avons pas "réellement testés". L'info vous est donc donnée à titre indicatif. A vous d'aller voir ce que ça vaut.

Argentine (Fevrier à Avril 2002)
- 1 us$ = de 2 à 4 Pesos Arg.
Nous étions en pleine période de dévaluation. La grande crise a fait de ce pays, réputé comme le plus cher d’Amérique Latine, l’une des destinations touristiques les meilleures marchés! Aujourd’hui, juin 2002, avec un us$ à 3,85 pesos arg. ce pays offre des prix équivalents à la Bolivie ou au Pérou avec un service touristique et une qualité de vie (pour les touristes s’entend) supérieur au Chili et même au Brésil... Mais attention les prix, stables encore lors de notre voyage, vont probablement augmenter rapidement au cour de l’année 2002...

Sur cette période troublée des "caserolazos" regardez notre petit site "et chez vous ça va?" racontant au quotidient et presque en direct notre vie à Buenos Aires en décembre 2001 et janvier 2002.

Buenos Aires (+++):
Les Bons Plans sur la «Capital Federal» de l’Argentine mériteraient un chapitre entier de ce site ou même un site à part. Nous y avons résidés pendant 5 ans (et oui 5 ans. C'est vraiment une ville que nous aimons!) et y avions nos petites habitudes. Des habitudes peu touristiques. Et dans la plupart des cas nous avons «oublié» de noter les adresses qui nous plaisaient. Nous y allions un point c’est tout. Je ne ferait donc pas ici appelle à ma mémoire. Passons donc Buenos Aires pour commencer directement par la première destination de notre segonde boucle en Amérique du Sud.

Bahia Blanca (+/-):
Petite ville sans grand intérêt si ce n’est de découvrir les Argentins de «l’intérieur». Deux grands cinés pour passer un bon moment en attendant l’heure du bus.

- Un train de nuit part quotidiennement de la gare de Constitution (sud de Buenos Aires) pour Bahia Blanca. -18,50 Pesos p/p en deuxième classe -. Malheureusement ce train ne continue pas vers le sud. Le réseau ferroviaire argentin a été démantelé par les privatisations... seul ensuite une ligne Wiedma/Bariloche subsiste (3 ou 4 trains par semaine en haute saison).

Petit déj. à Bahia Blanca
- vous avez le choix sur la grande place centrale.
- un café moderne «bar de la ciudad» (+), Sarmiento 48, Tél. 456-0708, propose même internet gratuit.

- Bus à Puerto Madryn seulement en fin d’après midi -24 P. arg- d'où l'intéret des 2 cinés.

Puerto Madryn (+):
Petite ville en bord d’Atlantique. On se sent vraiment près de la nature. Dommage que la vue soit gâchée par cette horrible usine d’aluminium au fond de la baie! Passage incontournable pour aller visiter les réserves d’animaux de Punta Tombo et la Peninsula Valdes.

- De bonnes infos sur les logements et les excursions à l’office du tourisme (++) Av. Julio Roca 223 (en bord de mer). www.madryn.gov.ar

Où loger:
- 3 Campings à 3 km. du centre ville direction sud (à l’opposé de l’usine heureusement). Le bus N°2 vous y mène pour 0,70 P. arg. Le camping «El Grafito» est pas mal (+) -3,50 P. arg. p/p-.
- Une auberge de Jeunesse un peu à l’écart du centre. «Puerto Madryn Backpackers» (+/-) -10 P. arg. p/p en 2000- Nous n’y sommes pas retournés en 2002. Pour ceux qui aime beaucoup les ambiances AJ. avec routards de tous les pays du monde, dortoirs un peu bordéliques et cuisines en désordre...

Excursions:
Impossible de rater ces 2 excursions! Même si c’est un peu cher. Nous on a un faible pour Punta Tombo. Impressionnant de marcher au milieu de milliers de pingouins! On pourrait les toucher si ce n’était interdit et dangereux pour eux. préservons donc la nature...
Difficile de se rendre à la pinguinera de Punta Tumbo sans prendre une excursion organisée (plus de 300 km. à faire dans la journée). Ou alors il vous faudra louer une voiture ce qui n’est rentable qu’à 4. Attention les excursions sont en générale moins chères depuis Puerto Madryn que depuis Trelew qui pourtant est bien plus près de Punta Tombo. Une explication: ce sont les mêmes et l’afflue des touristes à puerto Madryn permet de mieux remplir les bus et donc de baisser les prix. A Trelew vous ne trouverez que 2 ou 3 agences qui en plus ne sortent pas tous les jours...
- Excursion «Punta Tombo» (+++) et Gaiman (++) -25P. arg. p/p, la journée complète-. toutes les agences de Puerto Madryn offrent les mêmes services mais pas toujours le même prix. Possibilité de négocier pour les groupes de plus de 4.

- Excursion à la Peninsula Valdes (+++) - 25P. arg. p/p, durée une journée là encore-. Mais il est possible de se rendre à Puerto Piramides (++) en bus. Petit village sympa au cœur de la Peninsula, c’est de là que partent les bateaux pour approcher les baleines. Attention cette excursion en bateau facultative n’est pas comprise dans le prix payé au départ de Puerto Madryn... Il vous en coûtera donc quelques 20P. arg. de plus. Nous franchement, si vous avez le temps, on vous recommande de venir en bus passer quelques jours à Puerto Piramides, au camping ou en bungalow. Vous pourrez vous baigner et garder vos pesos pour ne vous payer que la balade en bateau. Top émotion lorsqu’une de ces splendides baleines francas décide de passer sous votre embarcation! Hors saison on vous proposera de faire de la plongée (c’est interdit lorsque les baleines sont dans la baie).

A voir:
- Nouveau. un superbe musée privé vient d’ouvrir à Puerto Madryn. Eco Centro (+++) à 200m. des campings. Un superbe bâtiment, dans le style des maisons de Patagonie, mais en plus grand, parfaitement intégré à la pointe sud de la baie. Des expos interactives très bien présentées sur la faune et la flore de la région. Ce musée, bien que privé, a été inclus dans le «ticket bleu». un pass -18P. arg. p/p- qui comprend aussi l’entrée aux 2 réserves et au Musée Paléontologique de Trelew. Un pass économique si vous utilisez au moins 3 de ces 4 entrées.

Gaiman (++):
Un petit mot sur ce village incroyable.
Perdu au milieu de la Pampa subsiste un irréductible village de Gallois! Surprenant en Amérique du Sud. Surtout pour ceux qui on déjà bien voyagé sur ce continent. Vous pourrez passer dans ce village une agréable après midi en prenant le thé dans une traditionnelle «casa de té». La visite de Gaiman est inclue dans l’excursion à Punta Tumbo mais là encore on vous recommande d’y aller en bus local et de passer un peu plus de temps dans le village. Choisissez de préférence les 2 petites «casas de té» (++) autour de la place centrale -10P. arg. p/p, thé, tarte au citron, cake, brownis, quatre-quarts, gateau marbré, pain au lait, confiture...-. Elles sont tenues par d’adorables petites grands mères. Les autres ne sont que des boîtes à touristes (avec même, à quelques kilomètres du centre, la plus connue, où Lady Di en personne venait prendre parfois «a cup of tee»).

Trelew (bof):
Ville industrielle dévastée par les successives crises économiques. Elle souffre d’un des plus hauts taux de chômage du pays. Seul grand attrait de cette ville, une fois par an, aux environs de la toussaint, la fête des druides avec son défilé de musique celtique.

Où loger:
- Camping Patagonico (+/-). A 3 km. du centre, desservi par un bus sporadique (environ toutes les heures), en direction de Rawson. Pour les très petits budgets ou les alèrgiques à la ville seulement. -5P. arg. pour 2p.-
- Hôtel «Rivadavia» (+), Rivadavia 55, -10P. arg. p/p + 3P. pour le petit déj.- Proche du centre, simple et propre.

Où manger:
- Une bonne glace? Angle Rivadavia et 25 de Mayo (+).
- «El Viejo Molino» sur l’Avenue Gl. Mathews entre Rivadavia et B. Mitre. un superbe resto aménagé dans l’ancien moulin de Trelew. Prix moyen et qualité? On ne sait pas, ce n’était pas dans notre budget.

A voir:
- Le Musée Paléontologique (++). Dans un nouveau bâtiment depuis 1999. Belle collection, bien présentée. Si vous avez acheté le pass azul ce serait dommage de s’en priver.

Après Puerto Madryn nous avons fait un crochet par les Andes pour varier un peu le paysage.
- Bus de nuit Trelew/Esquel (vous pouvez le prendre à Gaiman, c’est sur la route). -26P. arg. p/p- Arrivée à Esquel le lendemain 6h.

Esquel (+):
Petite ville pas trop touristique. Une bonne base de départ pour une excursion dans le Parc National des Alerces (++).

Où dormir:
- Camping del Mochilero (++) sur la calle Roca, à 4 cuadras du centre -3P. arg. p/p en tente ou 5P. arg p/p en dortoir-. Une grande salle couverte pour cuisiner et manger en cas de mauvais temps, une parilla et même un four à bois avec bûches à disposition.

A faire:
- Balade à la Laguna Zeta (+). Pour se mettre en jambe. 1/2 journée tranquille.
- La trochita (bof). Le vieux train du coin ne fonctionne plus que pour les touristes et ne vous mène nul part. très cher pour un aller retour de 20 km...
- Le Parc National des Alerces (+++). Un bus part d’Esquel en direction d’El Bolson tous les jours à 8h. et 14h. Vous pouvez acheter un billet «open» -14P. arg. p/p- vous permettant tous les arrêts souhaités dans le parc. Vous pouvez ainsi pendant une semaine, ou plus, vous balader de lac en lac, de camping en camping, en reprenant le bus au passage. A l’entrée du parc on vous remettra un plan avec les différents campings (gratuit ou payant -3 ou 4P. arg.- suivant le «confort»). Dans le parc vous trouverez sans problème de l’eau, des épiceries et même restos, bar, confiture, fromage et pain maison dans certains camping! Un seul regret dans ce parc aucun trekking digne de ce nom n’est pour le moment ouvert. Seules de petites balades d’une journée maxi sont autorisées. Dommage car la montagne est superbe et tentatrice.

- Trevelin (+/-). petit village sur la route 259 à 25 km. d’Esquel. Pas grand chose à faire dans ce village. pour ceux qui recherche la tranquillité peut-être? Le dimanche vous pourrez faire quelques achats à la féria artisanale improvisée sur la place centrale. Confitures et gâteaux maison (+). Trevelin est sur la route qui mène au Chili.Pour ceux qui voudraient emprunter ce passage là.

- Après une semaine de nature dans le parc des Alerces nous arrivons en bus à El Bolson.

El Bolson (++):
On a adoré cette petite ville écolo développée par l’arrivée de très nombreux «babas cool» dans les années 70. Et cela se sent encore aujourd’hui.

Où dormir:
- Camping Ecolórico (+) -3P. arg. p/p- Possibilité de dormir en dortoir aussi. Un peu en dehors de la ville, au sud, près du rio. Vous pourrez vous y baigner. Un énorme feu est souvent allumé le soir devant la maison. Vous pourrez y faire cuire le succulent "cordero patagonico" ( agneau) ou une bonne truite saumonée.

Où manger, faire ses courses:
- La féria artisanale (+++) 4 fois par semaines en été, le jeudi et le samedi en hivers. Plein de produits originaux. De l’artisanat de qualité. Confitures, fromages, bières et pains sont au rendez vous. On adore.
- Glacier jaula (+++). -14P. arg. le kilo- plus de 100 parfums plus originaux les uns que les autres. Ex: mate, framboise ou myrtille au lait de brebis, zauco, maqui, chocolat arabe... et le fantastique dulce de leche orgánico!
- Une visite à la fabrique de confiture «Cabaña Mico» s’impose (++) à 500 m. du centre ville, tout le monde connaît. Les confitures sont excellentes (on les trouve maintenant jusqu’à Buenos Aires). Nous on vous recommande d’y aller un samedi ou un dimanche. Bien sur vous ne verrez pas les ouvriers au travail (seul le magasin est ouvert). Mais vous serez seul pour visiter les champs et alors bonjour le chapardage! On s’est fait une ventrée de framboises et de mures...

Balades:
- Un superbe petit treck à faire en 3 ou 4 jours (+++): les refuges du Hielo Azul et du Cajon del Azul. Au départ de El Bolson un minibus (départ devant l’agence à 50m. de la station de l’ACA -2P. p/p-) permet de rejoindre rapidement le sentier. Mais attention ce bus part deux fois par jour en saison mais hors saison il décolera seulement s’il y a plus de 3 passagers! En l’absence de bus vous devrez commencer par une dizaine de kilomètre pénibles sur une piste de terre avant d’atteindre le camping Hue-Nain. De là vous traverserez le pont suspendu et commencerez la montée, pas si facile que cela, jusqu’au refuge Hielo Azul (partir tôt le matin). Ce refuge tenu par Lucia, une charmante et taciturne argentine, est superbe. Tout en bois, caché dans une belle vallée non loin du petit glacier el Azul (+). Lucia vous offrira l’hospitalité -2P. p/p en tente + 2P. pour une douche chaude (l’eau chauffée au feul de bois) ou pour l’usage de la cuisine, 8P. p/p en dortoir, douche et cuisine comprises-. Elle vous proposera aussi une excellente bière maison -5P. la bouteille-, du pain ou des pizzas artisanales et si vous n’avez pas de provisions un plat du jour nourrissant. Un peu cher pour les petits budgets mais il faut la comprendre. Tout ici est monté à dos d’homme (ou plutôt à dos de femme dans son cas). Le second jour vous pourrez le matin aller admirer le glacier et pour les plus rapides rejoindre le même jour le second refuge, El Cajon del Azul -2P. p/p + 2P. pour la douche et la cuisine-. Là aussi bière maison (excellente -4P. la bouteille-), pain et confitures. Un plus pour les réticents à l’espagnol le proprio parle le français (sa mère est belge). Les plus courageux pourront aussi aller se baigner dans les eaux d’un bleu limpide du rio Azul... Une des plus belles randos de notre voyage!
Retour à El Bolson en bus (même problème qu’à l’allée hors saison) ou en stop...

- Départ de El Bolson par le bus de nuit direction Comodoro Rivadavia. -départ 17h.15, 36P. p/p arrivée à 6h.

Comodoro Rivadavia (+/-):
Grande ville industrielle. Entourée de puits de pétrole et d’éoliennes. Pas une destination très attrayante mais difficilement évitable car c’est de là que partent tous les bus pour continuer le voyage.
Si vous ne souhaitez pas attendre le bus vous pouvez sans trop de problème faire du stop. De nombreux camions font la route en direction de Rio Gallego. Avec un peu de chance!

Une excursion:
- Pendant que vous êtes dans le coin. De Comodoro vous pouvez rejoindre Los Antiguos (mais attention c’est loin, il faut traverser le pays d’est en ouest) et de là, faire l’excursion à la Cuevas de las Manos (on en reparlera plus loin). A Los Antiguos les agences proposent le tour en minibus pour quelques 50P. p/p.

A voir:
- Un musée du pétrole un peu en dehors au nord de la ville (gratuit) pour les fanatiques de technique et un incroyable champ d’éoliennes (+) (elles produisent environ 30% de l'électricité de la ville).

- Bus à Rio Gallego le soir -26P. p/p pour faire 800 km.-.

Rio Gallego (+/-):
Là non plus ce n’est pas une destination très attrayante mais c’est le point de passage pratiquement obligatoire pour la terre de feu ou El Calafate. Vous essayerez comme nous de n’y rester que quelques heures.

- Bus pour El Calafate à 14h. -25P. p/p pour quelques 300 km. de pistes de terre. Arrivée à 19h.-.

El Calafate (+):
Joli petit village malheureusement envahit par les touristes en tout genre venus «visiter» El Perito Moreno. ça gâche un peu l’ambiance montagne.

Où dormir:
- Camping et alojamiento «Los dos pinos» (+) 9 de Julio N° 358 Tél. 02902-491271 -4P. p/p en tente, 12P. p/p en chambre pour 2-.

Où manger:
Plein de restos les uns à coté des autres sur l’Avenue Libertador.
- Justement sur Libertador une bonne «parilla libre» (++) (juste à coté du resto «El Abuelo»). pour 11P. p/p vous avez à volonté hors d’œuvres, frites, bœuf, poulet, et même un bon cordero patagonico (agneau)... pour ceux qui ont une grosse faim. On ne devait pas être les seuls à la connaître cette adresse vue la queue à l'extérieur.

A faire:
L’excursion bien sur c’est le glacier du Perito Moreno (+++). Difficile d’y aller sans prendre un tour car aucun bus ne va jusqu’à l’entrée du parc. Dommage.
- Excursion -25P. p/p- pour la journée. Apportez votre picque-nique car le petit snack sur place est plutôt cher.Pas de concurrence entre agences. Le prix est fixé pour la saison par un syndicat. Mais parfois surgit une petite promo à 20P...
L’idéal est de s’arranger avec le guide pour rester dans le parc, dormir au camping gratuit «El Correntino» (++) et revenir au retour de l’excursion du lendemain. Cela vous laisse le temps d’apprécier ce fantastique glacier en dehors des heures d’affluence. Il y a 2 campings dans le parc. Le premier, à environ 3 km. du Perito (presque en face du luxueux hôtel «Los Notros») est payant -4P. p/p- mais n’offre pratiquement aucun avantage. Le second gratuit, à 1 km. plus loin est tout aussi agréable, prévoir sa bouffe car il n’y a pas d’épicerie dans le parc. Il est possible dans ces 2 campings comme toujours en Argentine de faire un feu dans un bidon (foyer fermé) et d'y griller sa viande. En l'absence de camping gaz nous faisions même notre petit déj. au feu de bois (et vive le thé au goût fumé!)...

Et alors le Perito Moreno c’est si fantastique que cela? Ouais, c’est chouette (+++) mais franchement l’après midi c’est insupportable. Plein de car de touristes. Et puis le visiteur est «guidée» comme du bétail par d’énormes barrière en bois. Un coté Luna Park. On a du mal à retrouver l’émotion et la poésie du lieu. Mais si! il faut revenir le lendemain tôt, depuis le camping, par le chemin le long du lac... une belle balade qui, de courbes en courbes, vous dévoilera le glacier majestueux.
- Il doit être impressionnant de s’offrir un petit trek sur la glace. Mais là encore cela demande un budget qui n’était pas à notre porté.
- Attention pour ceux qui vont en Argentine en Juillet/Août c’est l’hiver et le parc des glaciers est fermé. Pas de visite au Perito!

- De El Calafate nous sommes passés au Chili par Puerto Natales pour rejoindre le treck de Torres del Paine. Voir Chili. Et bien plus tard La Terre de Feu en passant par Porvenir (voir Bons Plans Chili).

Terre de Feu (+++):
La grande île est beaucoup plus variée qu’on ne le croit en général. Ushuaia et le parc national bien sur mais aussi toute une zone de «pampa» avec d’immenses Estancias parmi les plus anciennes du pays (Maria Behety et Menendez), et la zone sud avec lacs et rivières, paradis des pêcheurs, et une zone sud-est couverte d'une végétation inextricable encore inexplorée.

Rio Grande (+):
Ville moderne qui a grandie un peu trop vite. Pas très belle mais les argentins y sont particulièrement accueillants. C’est un bon point de départ pour un séjour long en Terre de Feu, l’endroit idéal pour préparer une excursion de pêche à la truite dans le Rio Grande (pêche sportive, la plupart des prises (truites jusqu'à 30kg.) sont relâchées après une petite photo). Vous pourrez y louer une voiture et parcourir la pampa à la découverte des estancias, des millions de moutons et des gauchos. En janvier/février c’est la période de la tonte. Le meilleur moment pour découvrir ce qui fit la richesse de cette région.

Où dormir:
- Camping del Club Nautico (++). Au bout de la calle O’higgins, juste à l’estuaire du rio. -10P. pour 2p. avec possibilité de cuisiner et de rester dans l’immense hangar qui sert de salle de fête. Guillermo, le gérant, vous accueillera avec chaleur. Appréciable dans ces terres de «grands froids».

Balade:
- à mi chemin entre Rio Grande et Ushuaia, Tolhuin (+). une jolie petite ville qui a gardée son caractère «patagonique». Les lacs tous proches sont une invitation à la pêche ou à la balade. On n’a malheureusement pas eu le temps d’y passer plus d’une demi journée.
- Pour un pique nique, un thé chaud ou une petite fringale à Tolhuin, Confiteria-Boulangerie «La Union» (+) (les bus en route pour Ushuaia s’y arrêtent). Le patron, une figue locale, soigne son image!

- De Rio Grande à Ushuaia des minibus partent pratiquement toutes les heures -12P. p/p, 3h. de trajet-
un bus normal fait le trajet à 8h30 et 17h30 -10P. p/p-.

Ushuaia (++):
On est au bout du monde. Un paysage fantastique mais une ville décevante! qui a grandit trop vite et n’importe comment. Le cirque montagneux est gâchée. Quel dommage. On rêvera devant les vieilles cartes postales sépia montrant l’Ushuaia des année 50...

Où dormir:
- Camping del Club Andino «los Andinos» (+). Alem 2873, Tél. 43 58 90 -10P. pour 2p.- Le camping est sur la petite piste de ski de la ville. Vous plantez votre tente au bas du pilonne de départ. Ce camping offre aussi 2 petits bungalow avec cuisine pour 4 ou 5 personnes.
- Hospedaje del mochilero, 25 de Mayo 241, Tél. 43 61 29 -10P. p/p-.
- Pour les marcheurs le plus agréable est d’aller jusqu’au Parc National de la Terre de Feu (entrée 5P. p/p, gratuit si vous entrez avant 8h. ou après 20h. car le bureau des gardes est alors fermé) et d’y camper. Il y a plusieurs lieux possibles, gratuit (campings libres) ou aménagés (quelques pesos). Nous avons été pris par la première neige d’automne (début mars pourtant?). Refroidis, nous sommes donc restés «en ville».

Où manger:
- Plein de restos dans la rue principale de la ville. Très, mais alors très touristique. Du tourisme international, et les prix s’en ressentent! Le resto «Idéal», San Martin 393, recommandé par le Routard, par exemple, a bien changé. La déco n’est plus aussi «rustique», le patron n’est plus aussi sympa et présent, le menu plus vraiment bon marché...
- Resto «Volver» (+), Maipu 37, Tél. 37-423977. ouvert ts les j. sauf Lundi. un peu à l’écart du centre, face à la baie, ce petit resto a bien gardé son charme d’antan. Vieille maison, vieux meubles et vieux journaux aux murs... On aime bien l’endroit. Dommage que la cuisine soit si chère et si peu copieuse car les plats étaient excellents. Le cuistot qui tient aussi le resto temporaire du pénitencier (et oui le hall central de la prison d’Ushuaia sert à l’occasion de resto 4 étoiles!) aurait-il pris la grosse tête? -compter environ 50P. pour 2p.-. Goûtez bien sur au crabe (sentolla) qui est une des spécialité d’Ushuaia.
- Un chocolat artisanal ou un chocolat chaud? Chocolateria «Casero Ushuaia» (++), San Martin 785, ou «Laguna Negra» (++), San Martin 1258. Deux bons endroit spour reprendre du courage avant d’affronter le froid.

Balades:
- Même si vous n’allez pas jusqu’au parc (ce serait dommage) il y a quelques chouettes balades à faire depuis Ushuaia même. Le Glaciar Marcial ou le col à coté (départ en haut de l'aerosilla) (+). Le club Andino organise même un dimanche par mois un petit trek accompagné de guides pour faire découvrir les paysages du coin aux habitants de la ville (qui souvent viennent des 4 coins de l’Argentine et ne connaissent rien à la montagne). Vous pouvez bien sur y participer. Renseignez vous au bureau du Club Andino ou auprès du responsable du camping.
- Traverser le détroit de Beagle et un petit tour à Puerto Williams (Chili)? Avec un peu de culot et un petit budget en us$ vous trouverez peut être un voilier qui acceptera de vous y transporter. Mais ce n’est pas donné pour une courte balade. -compter entre us$35 et us$100 p/p-. Des voiliers pour «milliardaires» partent d’Ushuaia en direction de l’Antarctique... tentez votre chance...

A voir:
- Le pénitencier (++) -7P. p/p, 5P. le lundi-. Le bâtiment est superbe. Le musée, un peu fourre-tout est plein de charme. On aime bien passer de cellule en cellule et à chaque fois découvrir de petites surprises. Un grand bric à brac finalement. Vous pouvez faire tamponner votre passeport à l’entrée du musée avec le «sello» du bout du monde.
- Le train du bout du monde. On ne l’a pas fait. 25P. p/p pour un petit tour cela nous paraissait exagéré surtout sous la neige.

Quitter Ushuaia:
- Pas trop de choix. On aurait bien voulu revenir par Puerto Williams et le Chili mais il n’y a aucune liaison régulière. Pas d’avion ou alors très mais alors très cher... Nous étions arrivée par la route et le bateau à Porvenir nous repartirons par Puerto Natales. Voir Chili.

Un petit tour au Chili puis retour à El Calafate pour «faire» la fameuse route 40.
J’ouvre une parenthèse ici:
La Route 40 (+++):
La fameuse Route 40. Ça c’est de l’aventure! Cette route nationale qui traverse l’Argentine du nord au sud (elle naît dans les Andes au dessus de Salta pour se terminer dans le cul de sac de El Calafate) est très mais alors très mal desservie. De petites parties seulement sont faisables en bus, presque jamais goudronnées. Et pourtant une loi argentine imposerait aux compagnies d’assurer un service régulier sur l’ensemble des routes nationales du pays!?!
Cette route est fantastique. Vous devez la prendre chaque fois que cela est possible. C’est là le véritable axe touristique, naturel et sportif des Andes. La 40 serpente sur les contreforts de la cordillère en passant par: El Calafate-Le Perito Moreno, El Chalten-Le Fitz Roy, Perito Moreno-Las Cuevas de las Manos, Esquel-Parque los Alerces, Bariloche-los 7 lagos, El Bolson, San Raphael, Mendoza-l’Aconcagua, La Valle de la Luna, Talampaya, Tafi del Valle, les ruines de Quilmes, Cafayate, Salta, San Antonio de los Cobres. Un bonheur pour les voyageurs en 4X4 ou les frappés de VTT qui pourront la parcourir en intégralité.

- Bon pour commencer la 40 depuis El Calafate part un minibus à 17h30 direction El Chalten -25P. p/p-. Il pleut, le bus met 7h. pour faire le trajet... et, au retour, se plante sur un des ponts écroulé par un torrent d’eau et de boue! La route est coupée pour 3 jours et El Chalten est full. Normal tous les randonneurs reviennent au camp de base. Il pleut, il neige même en altitude. On n’est pourtant que début mars.

El Chalten (++):
Un charmant petit village débordé par son succès. Enfin du trekking de bon niveau en Argentine. Et même de l’alpinisme technique avec le fameux Fitz Roy.

Où dormir:
- Y’a le choix en période normal. Même 2 campings gratuits. Mais quand y’a un problème tout est vite plein. On a trouvé une petite place en partageant à 5 une chambre pour 3 au «Refugio» (+) sur la rue centrale face à la grande AJ de «El Rancho» -10P. p/p-. Une grande salle, une cuisine simple et de petites chambres. Une bonne ambiance refuge et il y faisait chaud.
- El Rancho pour le même prix offre un peu plus de confort, une déco plus «montagne» et une bonne cafétéria, mais l’ambiance y était trop AJ à notre goût (trop «yankee si vous voyez ce que je veux dire)... C’est de là que partent les bus qui font «la 40». Tout le monde s’y retrouve donc à un moment ou un autre.

Où manger:
- Impressionnante la quantité de resto et de bars pour un si petit village. Mais c’est cher. Vous aurez tout intérêt à vous faire la popote.
- Plusieurs épiceries et boulangeries mais là encore les prix sont en hausse. Ceci dit vous ne manquerez de rien. Et trouverez même quelques confitures maisons.

Balades:
- L’embarras du choix. Du plus simple, la Laguna Capri 1/2 journée avec pique nique (+). plus longue: la Laguna Torre (++) 1 journée avec possibilité de camping libre et une superbe vue sur les glaciers et le Fitz Roy. Des randos de 2 ou 3 jours et bien sur des expéditions avec guides sur les glaciers et pourquoi pas l’escalade du Fitz?

Continuer la 40 en direction du nord:
- Un bus de la compagnie «Chalten Travel» part de l’auberge «El Rancho» les jours impaires et y revient les jours paires -68P. p/p jusqu’à Los Antiguos, compter environ 12h. de trajet. Beaucoup plus si il pleut-. Une autre compagnie sort aussi 2 fois par semaine -65P. p/p pour le même trajet-. Se renseigner au refuge «Patagonia».

- Sur ce trajet vous passerez, quelques heures avant d’arriver à Los Antiguos, au «refugio de los Caracoles». Un coin perdu au milieu de nul part, une épicerie avec 2 chambres d’hôtel. Vous êtes là à une cinquantaine de kilomètres seulement de las Cuevas de las Manos (peintures rupestres). Le patron vous proposera peut être de vous y emmener en voiture pour quelques 30P. p/p (+ l’entrée au Parc de las Cuevas).C’est une bonne opportunité, moins chère que les excursions classiques depuis la ville de Perito Moreno (ne pas confondre avec le glacier du même nom). Mais ensuite il vous faudra trouver une place dans le bus suivant, 2 jours plus tard... pour terminer le voyage. Avec un peu de chance, en période touristique, le stop («hacer dedo») peut vous faire gagner du temps.

- Si vous souhaitez encore continuer la 40 vers le nord arrêtez vous à Perito Moreno. Et là bonne chance car il n’y a plus aucun transport régulier. Plus le moindre camion et très peu de touristes sur cette portion Perito Moreno/Esquel. Nous, nous avons choisit la route par le Chili.On continu donc jusqu’à Los Antiguos et Chile Chico (voir Chili).

Los Antiguos (+):
Petit village frontalier. Un étonnant micro climat y permet la culture de fruits rouges, fraises, framboises, cassis, calafates, myrtilles, mures... et rend le village bien plus sympa et agréable que son pendant, Chile Chico, du coté chilien. Qui plus est avec la dévaluation du pesos les prix y sont plus que raisonnables.

Los Antiguos sera votre dernière oportunité de goûter à la fameuse "marmelada de cafayate". Ce petit fruit noir, proche des myrtilles, est excellent mais trés rare et trés difficile à récolter ce qui explique le prix élevé des confitures... Et l'on dit dans la région que: "qui goûtera une fois à la confiture au calafate de Patagonie reviendra en Patagonie".

Où manger:
- A l’arrivé du bus de «Chalten Travel» vous serez accueilli dans le «refuge» du patron. Et oui business-business. Mais le lieu est sympa (+). Si vous devez y passer une nuit -8P. p/p- ou juste y petit déjeuner -3P. p/p-.
- Vous avez un peu de temps avant de continuer le voyage? Ne rater pas une petite visite à la minuscule fabrique de confitures (++), rue Alamede angle Perito Moreno.

- Notre trajet s’est donc poursuivi par le Chili (voir cette partie du site) pour ne rentrer de nouveau en Argentine qu’à bariloche.

San Carlos de Bariloche (+):
La ville a su préserver son ambiance «montagnarde» malgré sa croissance. C’est le rendez vous de la jet-set («farandula») argentine. Ville branchée donc. on aime ou on n’aime pas. Ce sont surtout les superbes paysages environnants qui nous ont attirés ici.

Où dormir:
- Camping «Selva Negra» (++) -5P. p/p-. Superbe camping bien équipé, tout confort mais à 3 km. du centre. C’est pourtant le plus proche... Le bus qui va de la gare routière au «Llao llao» vous y déposera -1P. p/p-.

Où manger:
- Beaucoup de resto à Bariloche. Mais franchement vous avez tout intérêt à vous faire la cuisine au camping.
- Ici le top c’est le chocolat (les immigrants suisses ne sont pas venus les poches vides). Eviter les grandes fabriques et leurs super marchés: El Turista (+/-), Fenoglio (bof) pour leurs préférer les petits artisans (mais sont-ils encore des artisans?) comme Abuela Goye (++) -25P. le kilo-, Rapa Nui (++) le moins cher des bons -18P. le kilo- et surtout Mamuchka (+++) -25P. le kilo- le seul qui puissent réellement rivaliser avec les grands chocolatiers européens. On adore!

Balades:
- Plusieurs treks possible autour de Bariloche. Se renseigner au club andino (Calles Morales y Elflein) ou à l’office du tourisme. Et du ski de bon niveau en hiver.
- La route des «7 lagos» (++). 7 lacs magnifiques se succèdent dans ce parc national qui s’étend entre Villa la Angostura (++) et San Martin de los Andes (++). La plupart des touristes font la route dans la journée, en voiture, en ne s’arrêtant que quelques minutes à chaque point de vue pour la photos souvenir. Au secours!!!!
Prenez votre temps. Un bus part de Bariloche le matin vers 8h. pour Villa la Angostura. Vous ferez ensuite la correspondance avec le bus de 10h30 pour San Martin -13P. p/p- Mais vous pourrez ne prendre qu’une partie du trajet et vous arrêtez à l’un des nombreux campings -gratuit ou 2 à 3P. p/p suivant le niveau d’équipements- qui jalonnent le trajet. Plusieurs balades à pied sont possibles dans le parc mais malheureusement pour le moment aucun trek de plusieurs jours n’a été ouvert. il serait pourtant possible de rejoindre San Martin de los Andes sans repasser par la route. Mais qui en connaît le chemin?

- De San Martin de los Andes nous avons filés directement jusqu’à San Raphael avec une correspondance obligatoire à Neuquen. Bus San Martin/Neuquen départ à 23h. -24P. p/p- arrivée à 6h30 puis bus Neuquen/San Raphael départ 7h30 -24P. p/p- arrivée à 16h.

San Raphael (+):
On a bien aimé cette grosse ville au climat chaud mais agréable. Ici commence la région vinicole de Mendoza. La vie y est tranquille, paisible et pourtant plus animée que dans le sud du pays. San Raphael mérite un petit arrêt ne serait ce que pour visiter quelques caves.

Où dormir:
- Camping «El Parador» (+) -4P. p/p, 10P. pour 3p- dans le parc del Rio Diamante. Un grand camping familial avec une grande piscine d’été. Prendre le bus N° 10 -1,15P. p/p- et descendre juste après le pont sur le Rio Diamante.

A voir:
Les caves bien sur!
- Les 3 principales «bodegas» sont assez proches du centre, à la sortie nord de la ville. Accessible en bus ou même à pied (40 mn. environ) en suivant l’avenue H. Yrigoyen. 100 m. après la rotonde de sortie sur la gauche se présente la Bodega Jean Rivier (+++). Une petite bodega familiale (6 personnes seulement y travaillent) créée par un suisse immigré ici en 1957. La production est aujourd’hui assurée par 2 des fils restés en Argentine. Vous aurez peut être comme nous la chance de les rencontrer et de profiter d’une visite spéciale en français avec l’accent suisse... on a beaucoup aimé leur Tokai Friulino vieilli en fût de chêne (+++) -12P. la bouteille-.
Un peu plus loin la grande Bodega Sutter puis la cave spécialisée dans le «Champaña» de la renomée Bodega Bianchi.

Balades:
- Pour digérer après ces dégustations de vins vous pourrez faire de nombreuses balades dans les environs de San raphael. Gorges, canyons, rivières, lagunas... l’office du tourisme vous en parlera. Malheureusement peu de chose sont possibles sans voiture...

Et nous continuons toujours plus au nord, Mendoza. Durant notre séjour de 5 ans à Buenos Aires nous avons eut l’opportunité de visiter Mendoza à 3 reprises. Cette fois nous décidons de n’y faire qu’un arrêt express pour acheter quelques fruits et surtout changer de bus, direction Tucuman.

- Bus San Raphael/Mendoza à 15h. -10P. p/p- arrivée à 18h. Les bus pour Tucuman partent entre 19h. et 21h. -30P. p/p- pour arriver le lendemain à la mi journée.

Tucuman (bof):
Une grande ville qui a mal vieillit. Touchée de plein fouet par la crise économique. Tucuman vie mal mais l’on sent encore, derrière les façades sales qui s’effondrent, la splendeur passée.

Où dormir:
- Plusieurs hôtel (La Estrella par exemple) tout proche du terminal. Peut engageants mais on n’a pas essayé...

Une petite journée à Tucuman et l’on continue direction Tafi del Valle.
-Bus à 18h. -8P. p/p- pour quelques 2h30 de trajet.

Tafi del Valle (+):
Un petit village perché dans une grande vallée fertile. En quelques kilomètres le désert se change en vert. Un bouquet de nature tout près de Tucuman. Un arrêt agréable sur la route buissonnière vers Cafayate.

Où dormir:
- Camping de Tafi (+) -2P. p/p + 2P. pour la tente- à 300m. de la place centrale (où vous trouverez d’ailleurs l’office du tourisme) un grand camping qui doit se remplir les week-ends de "tucumanais" venus faire l’asado au soleil.

A voir:
- Tout autour de Tafi vous trouverez des estancias qui fabriquent d’excellents fromages de chèvres ou de vaches (une tradition de la région). Goûter "el quesillo", un fromage aigre doux très frais qui se mange avec des figues confites ou de la pâte de coins (+). Le quesillo de chèvre artisanal peut être parfois assez fort! L’estancia la plus proche n’est qu’à 500m. au dessus du camping (demandez au proprio il vous indiquera le chemin) (+). Allez y le matin très tôt pour avoir une chance de voir le fromager travailler et même s’il est un peu bougon demander lui de voir les claies ou sèchent ses fromages.
- Faites donc aussi un tour à la boutique «Todo cerdo» (++) en plein village, 50m. au dessus de la terminal. Des fromages, des jambons crus et surtout de très bons saucissons. Et puis vous aurez la surprise d’apprendre que les fromages affinés sont en solde... profitez en, les gens du coin n’aiment pas quand ça commence à avoir du goût et de la croûte!
- Le site archéologique de El Mollar et le parc des menhirs. A 10 km. de Tafi, la route part à droite en dessous du terminal. Des bus font le trajet mais leurs horaires sont «débiles». 6h. du mat puis 14h et 16h30... Si vous ratez le premier vous risquez d’avoir du mal pour le retour. Mais bon vous pouvez toujours dormir à El Mollar ou faire du stop. La balade peut se faire à pied par les vallonnements de Tafi jusqu’au bord du lac.
- Pour les amateurs de belles photos un petit tour au couché du soleil dans la partie haute de Tafi s’impose (+), vous verrez les montagnes environnantes changées de couleurs lentement. Superbe.

De Tafi nous voulions aller visiter les fameuses ruines de Quilmes. Ces malheureux indiens Quilmes déportés dans la région de Buenos Aires. Exterminés par le travail, les brimades et les maladies et dont il ne reste aujourd’hui... qu’un nom donné à une marque de bière!
Autant le dire tout de suite, visiter les ruine de Quilmes sans voiture demande beaucoup de courage surtout par un soleil de plomb de fin d'été. Mais cela vaut le coup. Des bus partent de Tafi pour Amaicha à 12h30 -5,90P. p/p- vous pourrez ensuite descendre a l’embranchement du chemin pour les ruines et faire du stop jusqu’au site. Mais bonne chance!
Nous y étions au mois d’avril, plus de touriste, calme plat... On passa donc la nuit à Amaicha pour prendre le bus du lendemain pour Santa Maria et Cafayate. Il est possible aussi de négocier un «remis» (une sorte de taxi longues distances au prix pas si élevé que ça). A 3 ou 4 ça vaut le coup.

Amaicha (+):
Un tout petit village, un trou perdu comme on les aime. Rien ou presque.

- Et puis à la sortie, au carrefour de la route principale, la surprise: un délirant Musée Archéologique (+). Un musée privé -4P. p/p-. Vaut le détour et un petit arrêt. C’est tout autant un témoignage des richesses du passé qu’un hommage un peu mégalo à son instigateur, le sculpteur-céramiste Hector Cruz.

Où dormir:
- Camping de Amaicha (+/-) -6P. pour 2p-. Dommage la grande piscine était vide (saison basse).

- Bus à 10h30 pour Cafayate -3,70P. p/p jusqu’à Quilmes- il nous laisse sur la route nationale, la fameuse Route 40 encore une fois. De là vous avez 5 km de marche en plein cagnard pour atteindre l’entrée des ruines. quelle chance! malgré nos énormes sacs à dos on nous prend en stop après 15 mn. de marche...

Le site de Quilmes (++):
Emouvant, ce site se déploie à flan de montagne. La zone est aride et l’on a du mal à comprendre que plus de 4000 indiens aient réussi à construire une si grande ville ici. Toute la structure de la cité s’étale sous nos yeux.

Où dormir:
- Un grand hôtel 4 étoiles sur le site. Construit en pierres du coin il est parfaitement intégré. Seule sont énorme piscine bleue dénote un peu.

Où manger:
- Un belle cafétéria (+) à l’entrée du site propose des plats rapides pas si cher que cela. Là encore le bâtiment en pierre construit astucieusement autour d’un gros rocher est superbement intégré au lieu.

A faire:
- Bien sur la visite du site (++). Vous n’êtes pas venu jusque là pour prendre un café! -Entrée 2P. p/p-.
On vous conseil de faire la longue balade à pied en montant par le flan droit (le chemin de ronde jusqu’à la forteresse en surplomb) et de redescendre par la forteresse gauche (++).

- Suite du voyage à Cafayate: on attrape un «remis» au vol. Il y en a toujours à l’entrée du site venu avec des touristes ils refuseront rarement de faire une course rapide en laissant leurs précédents clients seuls faire la visite. Et tant pis si ces clients attendent un peu pour le retour... -18 à 20P. jusqu’à Cafayate, à 2 ou 4 dans le véhicule c’est le même prix. groupez vous-.

Cafayate (+++):
Là on adore. Notre gros coup de cœur en Argentine. Mais c’est évident, une si belle région vinicole ne pourrait laisser indifférents des français. Climat, paysages, produits régionaux, ambiance, et puis nous y avons été si bien accueilli. (Un grand merci encore à Sébastien et Jose Luis de la Bodega Etchart pour leur aide).

Venus à Cafayate pour 2 jours nous y sommes restés une semaine... De caves en caves mais aussi de balades à vélo en baignades dans les cascades... nous y avons pris goût.

Où dormir:
- Camping «Luz y Fuerza» (+) -2P. p/p + 2P. pour la tente-. juste en face du camping municipal à l’entrée de la ville sur la gauche. Ce camping au porche de pierre imposant est moins cher que son concurrent d’en face et sûrement plus tranquille les week end... Ceux qui aiment la «bailanta» et la fête toute la nuit choisirons plutôt le municipal... Les deux ont une piscine.
- Hospedaje Aurora sur la place centrale à coté de l’église -10P. p/p-. Sympa, familiale et idéalement placée.
- Un alojamiento très simple pour les petits budgets -5P. p/p- au Taller de Tinajones y Vasijas de F. J. Guzman sur Av. Güemez Norte 357. Tél. 03 868-421293. Vous pouvez aller y faire un tour juste pour admirer les énormes jarres fabriquées par el señor Guzman.

Où manger et boire:
- «El Rancho» (++), sur la place centrale à l’angle de Güemes. Spécialité de cabrito grillé. Excellent.
- Epicerie fine et produits régionaux (alfajores, vins, confitures, liqueurs, fromages...) «El Calchaquito» (++) sur Güemes y Colon.
- «La Vinoteca» (+) sur la place centrale vous propose un bel éventail des vins de la vallée. Pour ceux qui n’ont pas le temps de faire les caves.
- En face de la Vinoteca les samedis et dimanches une gentille «Cafayatienne» vend son vin «patero» (vin artisanal produit à la maison). Le Malbec est très intéressant pour quelques pesos (++).
- «Miranda» heladeria (+) Ruta 40 y Rivadavia. Des glaces artisanales au vin, Torrontes ou Cabernet Sauvignon. C’est plus qu’une curiosité, la glace au Torrontes surtout est vraiment bonne.

Balades:
- Le Rio Colorado et les 7 cascades (+++). Partir tôt le matin avec un bon pique nique et de bonnes chaussures. Prendre un remis -4P. env.- jusqu’au camping du Divisadero à 6 km. de Cafayate (c’est aussi possible à pied au milieu des vignes!). Ensuite vous montez le long du rio... et découvrez peu à peu les cascades. En semaine vous avez toutes les chances d’être seul. Baignade dans l’eau glacée mais il fait si chaud! Et racontez nous si vous parvenez à grimper jusqu’à la septième! Bon courage!
- En vélo vous pouvez avec un peu de courage monter jusqu’à la Bodega Yacochuya en passant par le vieux moulin (el molino) (++). Le chemin au milieu des vignes est en partie de sable, pas facile de pédaler et ça grimpe sec sur la fin!

Les vins:
Cafayate méritait un chapitre particulier sur ses vins. Parmi les meilleurs d’Argentine. La région de Cafayate est une toute petite région vinicole mais elle produit de grands vins et notamment le typique et unique Torrontes (bientôt une AOC Torrontes de Cafayate? Cela serait amplement mérité pour ce sépage très parfumé totalement disparu d'Europe) et le Cabernet Sauvignon qui ici prend une puissance exceptionnelle. Sans parler du traditionnel Malbec d'Argentine. La visite des caves mérite que vous y consacriez au moins une journée. Des taxis vous proposeront un tour complet pour quelques 25P. (à 4 dans la voiture c’est pas cher). Voici nos préférées:

- Etchart (+++). Une «vieille» Bodega ultra moderne qui maintenant appartient au groupe Pernot Ricard. Et oui! On devrait bientôt trouver ces vins là en France, pour notre plus grand plaisir. Sur la route 40 au sud de Cafayate (1 km. du centre). Une visite guidée bien faite, intéressante et complète se terminant par une dégustation de qualité (pas que des vins bas de gamme!). Le magasin de l’autre coté de la route propose toute la gamme à un vrai prix «sortie de cave». Profitez en.
Les vins: nos préférés sont les 2 vins typiques de Cafayate le Torrontes et le Cab. Sauvignon étiquette aux 3 feuilles -env. 6P. la btl.-.

- Bodega San Pedro de Yacochuya (+++). On a une passion pour ce vin: le Yacochuya, déjà presque un mythe dans la région. Un vin reconnu internationnalement. Et la toute petite Bodega perchée sur une colline au pied des contreforts des Andes est superbe entourée de ses cactus. Pas de visite prévue mais avec un peu de chance un employé vous fera les honneurs de vous guider dans cette cave «ultra moderne» et hyper propre, impressionnante. Pas de dégustation. N.B.: la production du vin top de la cave est contrôlée depuis 1999 par l’œnologue français Michel Roland.
Les vins: Yacochuya (Malbec + 5% de Cab. Sauvignon) -30P. la bouteille- mais aussi un Torrontes, San Pedro de Yacochuya -8P. la btl.- excellent lui aussi.

- Bodega artisanale Don Andres (++) à Animana. L’opposée des 2 précédentes. Là c’est une toute petite production locale, artisanale mais de qualité. Don Andres (ce n'est que son nom de scène) lui même vous fera faire le tour du proprio et les honneur d’une dégustation complète.
Le vin: le patero Cabernet Sauvignon -12P. la btl.-. Pas donné pour un patero!

- Bodega Michel Torrino «La Rosa» (+) sur la route 40 en direction de Salta. La plus grande mais pas la plus moderne ni la plus «propre». Une gamme de vin très complète du plus commun (bas de gamme à moins de 1P.) au plus respectable (la gamme Don David). Une visite simple et une dégustation sommaire. On attendait mieux de cette énorme machine. Intéressante la plantation devant la cave de quelques rangées de vignes des différents cépages. Vous pourrez ainsi comparer les plans, les feuilles et les grappes.

- Bodega «Nanni» (+). A 2 cuadras de la place centrale de Cafayate. Vieille cave et technique encore un peu rustique pour ces vins réputés auprès des amateurs. Visite simple et dégustation rapide. Le Malbec est intéressant.

- Et pour finir, une petite production confidentielle (2000 bouteilles par an seulement). Le vin de notre ami Jose Luis Mounier, le «Devisadero» (+++). Cet œnologue s’est lancé depuis 2 ans dans une production très personnelle, un assemblage de Malbec, Cabernet Sauvignon et Tannat. Un vin d’auteur en quelque sorte. Pas de cave visitable pour le moment mais vous trouverez quelques bouteilles en vente à la vinoteca ou à l’épicerie Calchaquito -28P. la btl.-. Et vous aurez peut être la chance de rencontrer José Luis à la Bodega Etchart où il travaille.

Continuer le voyage:
Encore une fois depuis Cafayate le «top» serait de continuer jusqu’à Salta par la Routa 40 mais aucun bus n’assure le trajet entre Molinos et Angastaco... sans voiture cela se complique surtout que dans ces régions désertes le stop n’est pas toujours évident. Nous avons donc choisi de relier Salta par la route principale (Superbe Quebrada de Cafayate) (++) pour revenir depuis Salta nous balader sur la route 40. Bus à Salta en fin d’après midi mais des «remises» font le trajet et c'est curieusement moins cher -10P. p/p en «remis», 12P. p/p en bus-.

Salta (+):
Salta la linda (la belle). La grande ville du nord de l’Argentine. On sent déjà les régions indiennes, l’altiplano andins et les llamas pointer leur nez. L’ambiance change, la population aussi. La Bolivie n’est pas loin.

Où dormir:
- Residancial Elena (++) -négocié à 20P. pour 2p. avec salle de bain-. Une grande et vieille maison. Deux immenses patios et tout autour une ribambelle de chambres. Simples mais agréable et propres. Vous y croiserez autant d’Argentins que de touristes du monde entier. L’adresse est connue.
- «El Corre Caminos» Vicente López 355, Tél. 422 0731 -8P. p/p en dortoir de 8-. Une sorte de petite AJ privée. Sympa, propre pas trop loin de la station du train de las nubes.
- Le moins cher de Salta, un vrai bon plan Routards fauchés: L’hôtel «Napoli» (+/-) sur B. Mitre à droite de la gare avant le passage à niveau -9P. la double sans baño ou 11P. pour 2 avec salle de bain-. Qui dit mieux? Bien sur pour ce prix là c’est pas tout neuf, pas super propre mais le lieu a son charme. On adore la vieille machine à café et l’ambiance décalée. Et en plus vous êtes à 2 pas de la gare pour ceux qui aiment se lever au dernier moment.
- «Terra Oculta» sur Cordoba y San Martin -9P. p/p sans baño privado-. Encore une sorte d’auberge de jeunesse avec un soupçon de «mysticisme» ajouté...

Où manger:
- A midi on aime beaucoup le marché et ses petites gargotes (+) sur San Martin et Florida -2P. env. p/p-. Bien sur faut pas faire un régime, plutôt gras et nourrissant. Un avant goût de la Bolivie.
- Sur Fdo. de Zuviria, à 1 cuadra de la place centrale, «Juana Banana», un resto ejecutivo propose à midi une super promo. un menu complet avec café et boisson pour 5P. Y’a rien à redire.
- Sur San Martin plein de restos populaires (+/-) proposent, midi et soir, pizzas, chorizos, hamburgezas et vous trouverez même des «tenedor libre» (libre service à volonté) pour moins de 10P. p/p.

A voir, à faire:
- Le marché encore une fois. Déjà l’ambiance de la Bolivie. Un des rares vrai marchés populaires d’Argentine. Vous y découvrirez notamment les fameux bouchers argentins au travail (++). Authentique.
- El train de las nubes (+++). -vient d’augmenter à 160P. p/p pour les touristes étrangers, 105P. pour les Argentins... il est temps de perdre votre maudit accent français, non?-. Le train part le samedi matin jusqu’en Juin si le temps le permet (l’été est la période des pluies et parfois, la voie est recouverte par des coulées de boues). En Juillet et Août, 2 à 4 départ par semaine suivant les vacances scolaires des argentins...
Nous on a fait le trajet avec le train de marchandise (+++) en 1999. Beaucoup moins cher -18P. p/p- mais en 2002 il ne sortait plus pour cause de crise et d’absence de commerce avec le Chili. Et oui ce train emporte en général du minerais jusqu’à la frontière chilienne à plus de 5000m. d’altitude. Vous pouviez prendre place dans le wagon de voyageur qui était ajouté en queue. Soit vous descendiez à San Antonio de los Cobres (4200m. sur la Routa 40 et vous pouviez redescendre le lendemain en bus) soit vous continuiez jusqu’à la frontière. Mais là vous deviez vous débrouiller pour redescendre avec un camion, passer au Chili, ou alors attendre 2 ou 3 jours la redescente du train en sens inverse. Dans tous les cas un bon duvet ou de chaudes couvertures étaient indispensables. (A voir si le commerce reprend... demander à la gare)
- La très belle plaza 9 de Julio (+), une des plus belle du nord argentin surtout depuis que la municipalité à entrepris la restauration des façades alentours.
- L’église San francisco (+). très connue avec sa couleur rouge et or, souvent reproduite en photo dans les guide sur le pays.
- Le marché artisanal sur San Martin 2555 (+). Un peu loin du centre, prendre le bus 2 ou 3. Le marché dans une superbe bâtisse ancienne réaménagée propose de belles réalisations de l’artisanat traditionnel. Des produits de qualités (ponchos, couteaux, bijoux en argent, objet de cuire) cependant assez chers. Juste en face quelques boutiques vendent les mêmes produits bien moins chers mais ne vous y trompez pas la qualités est moindre.

De Salta nous avons fait un bout de trajet en arrière sur la Routa 40 en direction du Parc de los cardones (cactus) et Cachi avec l’envie de compléter la superbe boucle Salta/Cafayate du coté nord, par les Vallées Cachaquies.

- Bus Salta/Cachi à 13h30 -14P. p/p trajet env. 4h.- Des départs aussi le matin à 7h. -Compagnie Marcos Ruedas.

Cachi (++):
Un village typique du nord argentin. Sur la route vous verrez le «sechage» en plein air des petit piment rouge étalés dans les champs. Cachi est simple, de petites maisons blanches et une grande place centrale autour de laquelle s’organise la vie sociale. Et sur les hauteur les riches demeures des notables, du vice-président de la province, la résidence de l’ACA ou encore un hôtel de luxe...

Où dormir:
- Le camping de Cachi (+) en haut du village -3 ou 5P. p/p suivant l’emplacement avec ou sans électricité-. Une grande piscine vous attend en été...
- Vous trouverez aussi sans problème à vous loger chez l’habitant.

- De Cachi on continu les Vallées Calchaquies direction Seclanta. Bus à 11h30 -4,20P. p/p-

Seclanta (++):
Village en retrait de la route 40, encore plus petit et retiré que Cachi. C’est là, dans les environs de Seclanta, que des artisans tissent de la façon la plus traditionnelle les fameux ponchos rouges avec 2 bandes noires. Le fin du fin étant bien entendu de trouver un poncho en laine de llama filé, teint et tissé à la main.

Où dormir:
- Camping Municipal (++) -3P. par tente-. Un camping nouveau, propre mais pas encore ombragé... une grande piscine et le terrain de foot juste à coté.

Où manger:
- 3 petits bar/resto sur la rue principale (la seule à mériter le nom de rue). Vous y trouverez un almuerzo pour quelques pesos et à emporter d’excellents empanadas salteñas -3,50P. la douzaine- (+).

Où trouver un poncho:
- En face de la gendarmerie un petit magasin propose quelques pièces mais vous avez tout intérêt à partir sur la route pour aller directement à la rencontre des artisans (+++). La plupart de ces tisserands travaillent chez eux, dans de modestes demeures de terre et de paille réparties le long de la route entre Seclanta et l’embranchement de la Ruta 40. 5 ou 6 km. où vous pouvez aller frapper à la porte des maisons au hasard. Toutes ou presque abritent un(e) tisserand(e). Mais tous n’auront pas un poncho à vous vendre. Il faut environ 1 semaine de travail pour en tisser un. Ils n’ont donc pas de stock, bonne chance. Compter entre 90 et 150 P. pour un beau poncho de laine épaisse. Le poids est un bon indicateur de la qualité. La finesse et le «serrage» du tissage et la force des couleurs sont primordiaux aussi.

Nous continuons le voyage en direction de Molinos. Le bus part à la mi-journée. Mais partis à la recherche d’un poncho, nous le ratons et devons continuer en stop (pas évident car rares sont les voitures à passer par Seclanta).

Molinos (+):
Encore un petit village mais quelque peu «industrialisé». Un lotissement dès l’entrée casse un peu la poésie du lieu.

Où dormir:
- Camping Municipal (+) -3P. par tente-. Là encore une grande piscine et le terrain de sport juste à coté.

Que faire:
- Si vous avez beaucoup de temps ou un bon 4X4 on vous conseil de continuer la route en direction de Colomes. 2h. de montée sur les contreforts des Andes. Superbes paysages et surtout, à l’arrivée, la Bodega Umberto Colomes «Viña de Davalo». Selon les argentins c’est la production de vin la plus haute du monde 2370m. Un vin exceptionnel (+++). Un cabernet Sauvignon saturé de parfum, de soleil et de sucre... un vin qui titre naturellement quelques 18°. Pour ceux qui n’iront pas jusqu’à Colomes on le trouve parfois en vente à Cafayate, Salta et dans les meilleures vinotecas de Buenos Aires -env. 40P. la bouteille-.

- Retour à Salta par le bus à 7h. du mat. -19,80P. p/p, arrivée à 15h.- et correspondance pour Jujuy à 19h. -4P. p/p-.

Jujuy (+):
C’est presque la Bolivie. Grande ville pauvre, sinistrée même par la crise. Mais Jujuy (prononcer rourouille) garde son charme et son ambiance de ville andine.

Où dormir:
- Hôtel «Chung King» (+/-) -14P. pour 2p. sans salle de bain, ou 22P. pour 2p avec baño privado--. Ça va, c’est acceptable pour ce prix routard.
- Le camping «El Refugio de Yala» (++) -8P. pour 2p-. Un peu loin de la ville. Accessible en bus (9 ou 19 derrière le palais du gouvernement -0,70P. p/p-). Si vous comptez continuer vers la Quiaca et la Bolivie le camping est sur la route. Vous pourrez arrêter un bus au passage.

Où manger:
- Sociedad Obrera (++) Balcarce 357. On aime surtout l’ambiance de ce vieu club social. Un grand jeu de boules, des cours de danse et d’arts martiaux... et un resto (à midi seulement) très populaire. Vous n’y mangerez que des plats argentins classiques, milanesa, ravioles, canelones, guiso, asado... pour quelques pesos.
- A coté de l’hôtel du même nom, «Chug King restaurant», (+). En fait le même proprio en plus de l’hôtel possède 3 resto l’un à coté de l’autre. Resto/Pizzeria/Rôtisserie. Nous on préfère la petite Rôtisserie «Chung King» où pour 3 Pesos vous aurez un bon plat du jour.
- Pour boire un café ou une bière, «Los 2 Chinos» (+) sur Alvear 725. Rien de chinois, c’est maintenant un bar «à pépé» comme on les aime. Une salle pleine de billards et des clients qui font partie du décor. Y venir passer un moment pour l’ambiance.

A faire:
- Vous ne pouvez manquer d’aller prendre un bain au thermes «Termas de Reyes» (+++).
Vous devrez prendre le bus 14 au centre de Jujuy jusqu’à son terminus -1,20P. p/p- environ 1h. de trajet.
Là s’offrent à vous 2 solutions: les thermes ultra modernes (et pour cause la réouverture date d’avril 2002) et ultra chics -25P. p/p baignoir individuelle et 30P. p/p pour la grande piscine- mais aussi plusieurs petits «établissements» de bains pour 1P p/p. Vous l’aurez compris nous n’avons pas hésités. Direction le petit bar de l’autre coté du pont. 2 Piscines bleues d’eau à 50° et des baignoires individuelles bien entartrées pour 1 pesos (+++). Le pied! Et il y a encore un autre therme, plus loin après l’usine électrique et parait il des trous naturels d’eau chaude plus haut dans la montagne.
- Le musée de la police (bof) sur la place à l’angle de Belgrano 493. Pour les fanatiques d’uniformes militaires. Et en plus le second étage recommandé par le routard pour son exposition morbide d’accidents et de crime est maintenant fermé. En travaux...

Vous continuez comme nous sur la Bolivie. Faites donc des poses à Purmamarca, Tilcara ou Humahuaca.
- Bus de Jujuy à Tilcara vers 18h.

Tilcara (++):
Plus de doute on est dans les Andes comme on l’imaginait.

Où dormir:
- Camping Municipal (bof). Gratuit mais très sombre la nuit, sans sanitaire et trop proche de la route.
- Camping «El Jardin» (+) adossé au terminal de bus -6P. pour 2p-. Un gentil vieux monsieur d’origine indienne a aménagé de jolie façon un grand parc. Son fils, un peu porté sur la bouteille, s’en occupe maintenant. Un peu de laissé aller?!. Quelques chambres à louer aussi.

- Continuer sur Humahuaca ou la Quiaca. Plusieurs bus par jours -10P. p/p-.

La Quiaca (+):
Franchement on aime mieux ce coté argentin de la frontière et pourtant la Bolivie est un pays qu’on adore!. Plus propre, plus simple et aujourd’hui, avec l’effondrement du pesos argentin, à peine plus cher. Vous traverserez la frontière à pied. Sans vous presser car par cette altitude mieux vaut prendre son temps. Et si vous avez vraiment le temps restez donc en Argentine pour dormir ou manger un dernier bon morceau de bonne viande...
Suite voir la partie Bolivie.

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