Je me suis permis de manière suggestive de noter les endroits ou nous avons dormis / manger / visiter / passer un moment... ce classement s'entend de la façon suivante:
(bof) = à éviter, mauvais, on n'a pas aimé...
(+/-) = à la rigueur, limite, faute de mieux...
(+) = correcte, bien, on a aimé...
(++) = à voir, à faire, super, on a bien aimé...
(+++) = génial, à ne pas manquer, on a adoré...
Les sites, restos, hôtels... sans annotation sont des lieux que nous n'avons pas "réellement testés". L'info vous est donc donnée à titre indicatif. A vous d'aller voir ce que ça vaut.

Pour les musées voir aussi le cahier de Nath.

Chili (Mars/Avril 2002)
-1us$ = 660P chiliens.

Nous avions l’année dernière (2001) visité le nord du pays (de Santiago à San Pedro de Atacama). Cette année nous nous sommes longuement baladés dans le sud. Des régions superbes où la mer découpe les terres en dentelle. La Patagonie. Souvent, pour des raisons de transport, nous ferons des zig zags avec l’Argentine voisine. Trois ou quatre entrées et sorties, trois ou quatre coups de tampons, en moins d’un mois sur nos passeports.
A noter qu’au moment de notre second séjour, suite à la crise en Argentine, le Chili était devenu le pays le plus cher d’Amérique du Sud, et de loin. Il était alors bien plus avantageux de voyager du coté argentin et même pour les trajets transfrontaliers moins coûteux d’acheter les billets en Pesos argentins (si possible car souvent on nous les refusait).
Nous entrons au Chili au retour de l’excursion du Perito Moreno (Calafate, Argentine). -Bus Calafate/Puerto Natales à 8h. -13000Pc. p/p ou 25P. arg. pour 6h30 de trajet-. J’étais en retard sur la date limite de sortie de mon visa argentin. Normalement j’aurais du payer 50P. d’amende à la douane mais dans le minuscule poste frontière le seul douanier argentin était débordé et un peu distrait. il n’a rien vu. Ouf!

Puerto Natales (++):
On aime bien cette petite ville aux maisons de bois et de taules colorées typiques de Patagonie et Terre de Feu. Un jolie port, une atmosphère de bout du monde bien mieux préservée qu’à Ushuaia. Les chiliens y sont nonchalants et gentils. Et malgré les hordes de touristes qui débarquent ici pour «faire» le trek de Torres del Paine, la ville ne semble pas avoir changée depuis 50 ans.

Où dormir:
- Camping de Puerto Natales (+) Arturo Pratt y O’higgins -1500Pc. p/p- tenu par un couple de petits vieux très sympas et très effacés. Ils ont aussi quelques chambres simples et pas chères et une petite salle de «resto». Ils vous convieront sans problème à rentrer vous réchauffer auprès du poêle à bois si la pluie persistante a «rincé» votre tente.
- Hospedaje «Casa Mary» (+), Miguel Sanchez au 38 -4500Pc. p/p avec le petit déj.- bien, très propre mais manque un peu de charme et de convivialité. On est chez l’habitant mais déjà un peu comme à l’hôtel.
Pratique:

Utile:
- Une laverie pas chère (++) bien pratique pour se refaire une garde robe propre avant de partir ou au retour de trek. Chez un particulier, Bories 150 -2500Pc le gros sac, 1500Pc le petit-.

Quitter Puerto Natales en bateau:
- Pour Puerto Williams, (au sud d’Ushuaia) ce n’est plus possible depuis P. Natales. Un bateau fait encore le voyage depuis Punta Arenas 1 à 2 fois par mois -us$150 (pour environ 30 heures de traversée).
- Pour Puerto Montt un départ 2 fois par semaine en été sur un bateau de «croisière». Pas le grand luxe et pourtant c’est un bateau surtout pour touristes. Le prix s’en ressent -us$200 à 250 voir plus suivant la classe choisie- 3 jours de voyage entre fjords et montagnes, glaciers et mer bleue. Superbe si le temps permet de distinguer le paysage à plus de 20 m. Pour plus d’info la compagnie «Navigmar» a un bureau sur le port en bas de la ville. www.comapa.com

A Puerto Natales vous trouverez tout pour préparer le fameux trek de Torres del Paine. Beaucoup de touristes arrivent là sans matériel et fond cette excursion de 3 à 7 jours en louant tente, sacs de couchage, camping gaz (dire cosinilla), vaisselle et autre matériel de camping dans les agences ou les auberges de la ville. Mais bon! Pour ceux qui aiment vraiment la marche en montagne il est plus pratique, plus sûr et moins coûteux d’arriver avec son petit matériel.

- Bus Puerto Natales/Parc de Torres del Paine tôt le matin (6h30 ou 7h.) -6000Pc aller/retour avec date de retour open-. environ 3 heures de route. Un bus part aussi l’après midi, après avoir fait la correspondance avec celui venant de El Calafate. Pratique pour ceux qui ont déjà tout leur matériel et vivres avec eux et ne veulent pas perdre de temps «en ville». Ils pourront attaquer la rando par une petite étape en fin d’après midi.

Torres del Paine (++):
Superbe trek, très, mais alors très fréquenté.
C’est l’autoroute internationale des randos en moyenne montagne. A tel point que l’on n’y parle presque qu’anglais sur les chemins et dans les campings. Quel dommage!
Ceci dit le trek est super. Le parcours, si vous faite la grande boucle avec passage par le col (el paso) (++) pour redescendre sur le glacier Grey (+++) (compter 5 à 7 jours), présente 2 sérieuses journées de marche, assez difficiles (surtout avec pluie et tempête de neige). Un parcours plus simple (appelé par les habitués le W, 3 à 5 jours) (++) est aussi possible (carte en vente à l’entrée du parc ou à Puerto Natales). Les refuges et campings sont très variables. Les gratuits ou libres sont très sommaires et sous la pluie on regrettera l’absence d’un toit pour avoir un coin ou manger au sec et faire un feu. Les refuges «privés» (plus proche d’hôtel/resto de montagne) sont bien mais très chers et pas toujours accueillants pour le simple campeur. En règle générale pensez bien que tout est très onéreux à Torres. Le mieux est de ne compter que sur vous même. Nous avons pu nous rendre compte que même les secours, gratuits, ne sont pas diligents. Sur le trajet vous trouverez au moins tous les 2 jours une petite épicerie mais les prix y sont prohibitifs et le choix limité. Même si c’est lourd emporter au moins 3 jours de nourriture d’avance, vous ne le regretterez pas.

- entrée du parc 6500Pc- C’est pas donné pour un parc national sachant que toutes les infrastructures sont confiées à 2 sociétés privées qui vous feront payer leurs services par ailleurs.

- excursions à cheval possible sur des sentiers parallèles.

Ou dormir dans le parc:
- 6 ou 7 «refuges/hôtels» répartis sur les différents parcours. Et plus de 10 lieux de camping. Les petits budgets choisiront de ne faire que les campings libres mais cela impose parfois des étapes longues. Compter de 3000 à 5000Pc pour un camping et plus de 9000Pc pour une nuit en refuge. 9000Pc encore pour un repas complet. Nous on a adoré le refuge Los Cuernos (++). La meilleure ambiance de tout le parc. L’équipe nous a invité à manger la soupe du soir et les bugnes chilienne (cela s’appelle des «caleçons troués» au Chili à cause de la fente au milieu de la pâte). Dommage que le terrain de camping attenant soit si petit et en pente (bof), mais ici au moins pas de problème pour une douche bien chaude!.

- Pour ceux qui ne sont pas randonneurs, il est possible de faire de petites balades tranquilles sur le bord des lacs et même de se rendre au pied du glacier Grey (++) en bateau (compter tout de même quelques heures de marches).

- Bus retour à Puerto Natales vers 15h30 depuis l’hostellerie de luxe «Las Torres». Arrivée en fin d’aprés midi. Pas d’autres solution que de passer la nuit suivante à Puerto Natales.
- Bus Puerto Natales/Punta Arena à 15h. -2500Pc. p/p-.

Punta Arenas (+):
Jolie ville portuaire qui a gardée un charme certain malgré une forte industrialisation. On aime bien la place centrale, ses bâtiments du 19ème et le quartier du port est une invite aux voyages lointains.

Où dormir:
Beaucoup de touristes passent par là, vous n’aurez donc que l’embarras du choix parmi les rabatteurs des hospedajes qui font la retape à l’arrivée des bus.
- Hospedaje Miramar (+/-), calle Señoret angle Errazuriz -3500Pc. p/p avec le petit déj.- correcte mais un peu de bric et de broc et pas toujours très propre. Les cloisons, rajoutées pour diviser une grande pièce, sont en agglo et n’ont même pas été peintes. Mais la patronne est marrante et vous aurez une grande cuisine à disposition (c’était ainsi au premier étage. On n’a pas visité le rez de chaussée).
- Residencial «Monserrat», calle Magallanes 538 -4000Pc. p/p avec petit déj.- dans une très jolie maison bien tenue.
- Hostal Martita, Colon 1195 -4000Pc. p/p avec pt déj.-

A voir:
- Le musée «Maggiorino Borgatello» (++) à l’angle de Bories et Maipu, www.musalbor.cl -1500Pc l’entrée-. Intéressantes expos sur la culture indienne de la Terre de Feu et de la Patagonie. Une collection rare et forte de photos de l’époque de la colonisation.

A faire:
- Une excursion aventure: 5 jours de marche pour atteindre la croix marquant le bout du continent américain (et oui ensuite ce ne sont que des îles). Guide obligatoire car le sentier n’est pas balisé. Camping sauvage, emporter les vivres pour les 5 jours.

Quitter Punta Arenas en bateau:
- Parfois un bateau part pour Puerto Williams (2 fois par mois environ) mais il est vite complet et cher -150us$. Voir la compagnie Transaustral.
- Traverser le détroit de Maggelan pour Porvenir en Terre de Feu (+) (toujours au Chili car l’île est coupée en deux par une frontière étonnement rectiligne). Bateau de la compagnie Broom (à Très Puentes, tél. 218 100) - 3700Pc p/p départ tous les jours à 9h. ou 15h. suivant les marées-. 3 heures de voyage. Bien plus sympa que le bus pour se rendre dans l’île.

Porvenir (+):
Un petit village, un vrai trou perdu, on s’y sent loin de tout et pas de touristes dans le coin. On aime bien finalement même si c’est vrai à la longue cela doit être déprimant, sauf peut être pour les pêcheurs de morues...

Où dormir:
- 3 ou 4 hospedajes/hôtels à Porvenir. Vous serez peut être surpris d’y voir afficher complet. Ce sont les travailleurs des chantiers voisins qui résident là, à la semaine ou au mois.
- Hostal «Los Canelos» de Margarita Hirsch Ríos (++), calle Croacia 356, tél. 58 12 23 -5000Pc. p/p avec petit déj.- dans une maison traditionnelle de la région, Margarita, une petit dame ronde tout droit sortie d’un film de vampire (rue Croacia c’est logique) vous accueillera d’un sourire en coin. Elle vous fera visiter votre chambre, un rien désuète, et attention de ne pas tomber le parquet est ciré de frais. Vous la suivrez étonné par le bruit de succion de ses pantoufles... ambiance particulière qui nous a incité à dormir porte bien fermée. Mais finalement aucun spectre n’est venu troubler notre sommeil.
- Hôtel España -5000 ou 6000Pc p/p-. Dans la même rue 3 blocs plus loin. Moins de charme, c’est évident!
- et aussi Hospedaje Colon moins cher et, logiquement, souvent complet.

Où manger:
- alors là, arrangez vous avec votre logeuse car trouver un resto à Porvenir n’est pas chose facile, surtout le soir. La journée épicerie, boulangerie pourront vous dépanner mais le soir? Les hôtels même si vous n’y logez pas font resto mais ne sont pas bon marché.
- Vous pouvez aussi essayer le club Yougoslave sur l’avenue le long de la mer. Pour vous rappeler que la ville à été essentiellement peuplée d’immigrants Cerbo/Croates.

De Porvenir nous avons continué notre voyage en Argentine.
- Bus Porvenir/Rio Grande départ de l’agence Pacheco dans la même vieille maison que le club sus nommé. Départ jeudi et dimanche à 12h. (correspondance avec le bateau en générale sauf si celui ci arrive en fin d’après midi) -8500Pc. p/p pour 4h. de trajet-. Dans l’autre sens Rio Grande/Porvenir le bus fait le trajet les lundi et vendredi.
Voir la suite du parcours en Argentine.

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Au retour d’Ushuaia, second passage inévitable par le Chili (à moins de prendre l’avion).
- Bus Rio Grande/Punta Arenas à 10h30 -28P arg. p/p-. Arrivée à Punta Arenas à 17h30. On enchaîne direct pour Puerto Natales -2500Pc. p/p- départ à 18h, 3 heures de voyage, pour prendre, le lendemain matin, le premier bus à 5h30 pour El Calafate (les autres bus partent entre 6 et 7h.) -13000Pc. p/p le même trajet est bien moins cher payé du côté argentin-. Plus de 7 heures de voyage. Pénible! Nous continuerons notre périple en Argentine direction El Chalten puis Los Antiguos et Chile Chico (voir Bons Plans Argentine).

Chile Chico (+/-):
Petite ville à la frontière avec Los Antiguos. Franchement nous on préfère le coté argentin. De toute façon vous n’y ferez qu’un passage rapide en attendant la barge pour traverser le lac.

- bateau à Puerto Ibanez puis mini bus à Coihaique. Tous les jours à 16h. Une barge fait traverser le lac à une petite centaine de passagers, quelques voitures et 2 ou 3 camions. C’est bien plus rapide et plus sûr que d’en faire le tour par la route. -1800Pc. p/p pour 1h30 de trajet-.
- Mini bus jusqu’à Coihaique. Plusieurs mini bus attendent les passagers à la descente du bateau. Que vous achetiez votre billet à Chile Chico ou à l’arrivée ce sera le même prix car ils se mettent tous d’accords -3000Pc. p/p pour 3 heures de trajet-.

Coihaique (+/-):
Une grande ville, cela faisait longtemps. Dans le sud nous avions un peu perdu l’habitude de la «civilisation». Il faut bien dire que Coihaique, si elle n’est pas désagréable, n’est pas non plus particulièrement attirante. C’est surtout un point de passage important pour ceux qui font la «Carretera Austral» en voiture ou en stop (y’a quelques bus en période haute -décembre à mars- mais ils sont rapidement complets). Nous, nous avons choisit le bateau pour continuer notre remontée vers le nord. Pas de Carretera Austral pour cette fois.

Où dormir:
- Alojamiento «Don Nico» (+) calle 12 de Octubre 457 -3000p/p avec petit déj.- Là on est bien logé chez l’habitant. Une petite mamie pas si vieille que ça mais déjà arrière grand mère vous reçoit dans sa cuisine. Vous pourrez jouer avec ses petits enfants, timides au départ, curieux comme des pies ensuite.

Où manger:
- c’est simple, nous avons pique-niqué sur la place centrale.

A faire:
- de chouettes balades à faire dans les parcs des environs (il y a 7 reserves ou parcs nationaux dans cette province de Aisen) mais sans voiture tout se complique.
Renseignez vous auprès de l’office du tourisme, le jolie Kiosque sur la place centrale, ou au bureau du CONEF (gardes parcs). La région est extraordinaire mais le tourisme n’y est développé que pour des familles chiliennes cherchant bungalows et lieux de villégiatures tranquilles. Quelques belles balades mais peu d’infos sur place. www.patagoniachile.cl ou encore www.sernatur.cl
- excursion en bateau à la laguna San Raphael. Il parait que c’est extraordinaire. Le bateau arrive, après un étroit passage entre langue de terre et montagne, dans la laguna où se jette le glacier San Raphael, pointe extrême du champ de glace nord. Le prix de la balade (1 journée depuis Puerto Chacabuco, 3 depuis Puerto Montt) dissuadera sans doute les routards.
- Réserve naturelle du Rio Simpson (+/-), prendre le bus en direction de Puerto Aisen mais descendre au kilomètre 32. Camping controlé par un garde parc. Vous trouverez sa maison à quelques minutes du terrain. -Il vous demandera tout de même 7000Pc. pour une tente sans autre confort. C’est pas donné pour du camping sauvage!-. Le paysage est superbe mais l’on regrettera vraiment qu’aucun chemin de rando ne soit tracé dans ce coin. Vous devrez vous contenter de longer, lorsque c’est possible, le rio ou de marcher sur la route (dangereuse) en faisant du stop pour continuer ensuite sur Puerto Aisen. Autre possibilité, vous arrêter bien avant la Réserve et prendre le sentier longeant le Rio Correntoso. Il y a des campings et bungalows privés dans ce coin.
- En remontant la Carretera Austral (si vous trouvez une place dans un des rares bus) vous atteindrez le petit port de Chalten. De là, part un bateau le samedi pour l’île de Chiloe -10500Pc. p/p pour quelques heures de trajet-. Compagnie Navimag. C’est moins cher en partant de Puerto Chacabuco (voir plus loin).

Puerto Aisen (++):
Rien de particulier à faire dans ce bled mais franchement on s’y est senti bien et ce malgrés la pluie persistante. Paysages et lumières incroyables. Nous avons passé plus d’une heure à admirer le repas d’un superbe martin pêcheur bleu et orange sur les bords du canal.

Où dormir:
- Chez papi et mamie (appelons ça comme ça, car il n’y a pas d’autre nom à cet hospedaje chez l’habitant) (++) calle Ramirez 1278 -7500Pc. x2p avec le petit déj.- franchement là, on était bien. Des gens simples comme on les aime. On utilisait le gros poêle à bois de la cuisine pour faire notre tambouille, un jour de plus et je crois que l’on était invité à manger avec la famille.
- Si non, Puerto Aisen bien que se soit une petite ville peu touristique est remplie d’hospedajes. Ce sont les travailleurs, routiers et marins qui les fréquentent. Méfiez vous, les meilleurs sont presque toujours pleins et réservés d’avance.

Où manger:
- Cafétéria Orlando (+), calle Sergento Aldea 740. Un bar, resto salon de thé mitoyen d’une épicerie/pâtisserie. De quoi vous faire oublier qu’il pleut encore et toujours dehors.
- Resto de l’hôtel Caicahue (++), calle Michimalonco 660, tél. 33 56 80 -un menu le soir à 3500Pc. tout compris-. C’est de la bonne cuisine internationale faite et servie par des étudiants en formation car l’hôtel est aussi un centre d’enseignement.

- Bus à Puerto Chacabuco -350Pc. p/p- des bus toutes les heures.

Puerto Chacabuco (bof):
C’est bien parce que les bateaux partent du port Chacabuco que l’on vient dans ce coin. En plus il y règne une forte odeur de crustacés avariés à cause de l’usine de conserves installées dans le bled. Le pire est que l’on n’a même pas trouvé où manger de bons fruits de mer. Tout est mis en boîtes et exporté!

Où dormir en attendant le départ:
- Hospedaje Hoskies (+), au dessus du port sur le coté gauche de la place «centrale» -3500Pc. p/p- c’est un vieil hôtel en décrépitude. Pas un client. On fait comme chez nous et préparons notre repas dans la cuisine. Le patron est sourd (je crois) et la patronne un peu bougonne se révella finalement sympa.

Continuer vers le nord:
- Des bateaux partent de Puerto Chacabuco à l’île de Chiloe (c’est de là que la traversée est la moins chère car subventionnée par l’état) -7300Pc. p/p- départ le lundi (en été 2001/2002 ils partaient les mardis). Compagnie Navimag.
- Bateau pour Puerto Montt. 2 compagnies font cette ligne, Navimag et Transmarchilay. 2 ou 3 départs par semaine en général. Nous prenons celui de Navimag du samedi après midi. Départ prévu à 17h mais effectif à 21h. Il faut le temps de charger la centaine de camions qui voyagent sur ce ferry. -16000Pc. p/p sans cabine pour ce prix là on dort sur des fauteuils, nourriture inclus pour les 24 heures de traversée. Nous sommes en compagnie exclusivement de routiers chiliens, ils sont sympas. Pas de touristes étrangers sur ce ferry. 3 femmes sur 300 passagers...
Et c’est le meilleur endroit pour faire du stop. Vous trouverez sans peine un chauffeur qui aceptera de vous emmener plus au nord dès l’arrivée à Puerto Montt. Nous continuons donc en camion de transport de bétail jusqu’à Valdivia.

Valdivia (+):
Une charmante ville au bord de la mer. On retrouve ici le soleil et un peu de chaleur. Bien agréable. Le centre ville est beau avec ses vieux bâtiments coloniaux. On ne regrette pas ce petit détour sur notre route vers le nord.

Arrivée:
- L’office du tourisme du terminal de bus est super (++). Bons renseignements, a ccueil sympa, liste des hébergements complète et détaillée avec prix et photos.

Où dormir:
- De très nombreux alojamientos dans de vieilles maisons charmantes. C’étaient des logements chez l’habitant mais ce commerce a pris de l’ampleur et les maisons sont devenues de vrais petits hôtels familiaux. Et même hors saison touristique ces logements sont souvent complets car Valdivia est une ville en pleine expansion et de nombreux chiliens vennant travailler, en déplacement depuis Santiago, y séjournent.
- Hostal P. Rosal (++) à 300m de la terminal calle P. Rosal 1037 mais aussi sur Aranco au 972, tél. 21 56 07 / 24 04 70 -3500Pc. p/p sans petit déj. mais grande cuisine à disposition-. C’est une petite maison refaite à neuf. De belles chambres, très propres, sympas, occupées moitié par des touristes moitié par des chiliens travaillants ici. C’est bien pour les rencontres et quelques discutions autour de la table de cuisine.

Où manger:
- Tout proche de l’Alojamiento Rosal un grand supermarché vous permettra de faire vos courses. Profitez en pour acheter des fruits de mer en boîte ou congelés vraiment abordables dans cette région. Et même en boîte les crustacés et fruits de mer chiliens sont excellents. Les noix de pétoncle sautées...Hummm!
- La Bomba (++) à l’angle de Caupolicán et Arauco, dans le centre. Un bar à pépés comme on les adore. Vieille maison, vieux clients, ambiance immigrants espagnols de toujours, jeux de dés ou de cartes traditionnels. La seconde salle fait resto et en plus c’est pas cher.

A faire:
- Une chouette balade à faire en bus (les excursions proposées par les agences vous feront payer 3 fois plus cher ce que vous pouvez faire seul bien plus tranquillement): les forts de la baie de Corral (++) et Niebla (++). Un bus part pour Niebla au dessus du marché au poisson -250Pc. p/p allé simple-.
Niebla est un sympathique petit village de pêcheur. Deux campings à 1km avant d’arriver au village paraissent très accueillants pour ceux qui préfèrent dormir en pleine nature. De Niebla partent toutes les 1/2 heures des bateaux pour l’île de Corral -350Pc. p/p l’allé-. Sur l’île vous pouvez aussi loger. -Hostales à 5000Pc. p/p avec petit déj, baño privado et vue sur la baie-. Un vrai moment de détente dans un cadre superbe. Les amoureux de bateau pourront peut être en louer un et partir en balade entre les îles jusqu’à la mer. La pêche doit aussi y être miraculeuse et n’oubliez pas votre appareil photos!

De Valdivia nous sommes revenus en arrière pour entrer de nouveau en Argentine par Bariloche (3ème coup de tampon à la douane en moins d’un mois). La zone des lacs côté chilien est parait-il superbe mais nous souhaitions surtout connaître les paysages de los siete lagos du côté de Bariloche et San Martin de los Andes et puis l’Argentine est tellement moins chère maintenant...
Voir la suite dans la partie Bons Plans Argentine.

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